28 juin 2010

La fin, la vraie

Ceux qui ont suivi l'aventure en Inde, puis le retour, le temps est venu de se séparer pour un moment. La fin ici mais le début ailleurs. désormais ce blog n'a plus de sens car le titre en faisait le contenu. Donc il serait plus que judicieux de le rebaptiser.

Épisode dernier du blog:

La vie est un vrai jeu, on y prend plaisir et parfois on oublie qu'on peut perdre. Cette fois j'ai gagné, le jack pot se jouera à Istanbul. Fin mot pour cette page aux couleurs indiennes, la vache et l'éléphant partent en terre natale. On va essayer de faire les choses bien cette fois, pas de faute, pas d'erreur, mieux choisir, mieux mûrir, mieux aimer, mieux mourir et renaitre encore et encore.

La suite: http://clairevsahu.blogspot.com.tr/
Merci et à bientôt

Last days in Paname

Attente, insomnie, impatience, voilà le résumé des quelques jours passés. "Longs" tout est relatif mais pour Claire et Ahu, ce fut relativement long. Il y a 24 ans de ça une première entrée sur le territoire français fût: la naissance à l'hôpital Intercommunal de Créteil. Puis 5 ans plus tard une deuxième entrée toujours seule à l'aéroport CDG, devenu QG en peu de temps. Après ces longues attentes, des jours et des nuits à supplier, à prier, voilà le jour est venu pour nous de rentrer là d'où on vient. Hier un ancien ami s'est souvenu pour moi d'Ahu, venue ici sans un mot en poche, en compagnie de Monsieur Poulet et Madame Soleil et des kilos en trop. Celle qui de 8/24 est arrivé à 24/24 sans fautes d'orthographes apparentes.
Il a fallu 24 ans à la petite Ahu pour devenir, devenir Claire, devenir adulte, et faire un choix, repartir enfin, et "enfin" là prend du sens, aux sources. Cliché peut-être, communautarisme, etc. bla bla, mais je comprends mieux aujourd'hui ce que Ahu était venue faire ici. Elle s'est heurtée à des "merci" sans savoir quoi y répondre à part un sourire béat affiché sur son visage encore naïf et sans rides. Elle s'est pris des balles en pleine têtes dans les cages fictives de la pelouse du Chou Pierre Puget. Hantée, elle a souvent regardé derrière pour s'assurer de ne pas être suivie. Adolescente, elle s'est heurté à de nouveaux sentiments, parfois pris au piège de l'insouciance elle a fait des erreurs, des conneries, mais Dieu merci tout s'oublie, toute plaie cicatrise. Elle a connu le départ, encore et hélas le départ des autres, des aimés, ceux que l'on pense éternel dans la joie et que l'on découvre mortel dans le réel. Seule, elle s'est remis sur pied, seule elle a décidé de se battre jusqu'au bout tout en sombrant un peu dans les ténèbres et les joies de l'artifice en fumée.
Désormais Ahu rentre, mais cette fois accompagnée, de son acolyte Claire, celle qui a su renaitre des cendres de son être pour la compléter et celle qui désormais sera à jamais son compagnon pour les jours qui restent à vivre ailleurs.
Un nouveau boulot, une nouvelle ville, un nouveau départ. Un nouveau nous, un nouveau moi.
Ce n'est qu'un au revoir Paris, tu seras toujours le numéro 2 dans mon cœur, ne t'en fais pas.

23 juin 2010

Kambur

Amcam almış sırtına yükünü yürüyor sağa sola,
Hayata boyun eğmekten, kamburu boyunu aşmış.
Otobüsü beklerken izliyorum uzaktan, içim buruk böyle.
Dik dur diyorum kendime, dik dur ki kambur olma.
Tümsek bir tepe, bir dağ kadar yaşam birikintisi,
Ne zaman çıkmış acaba, ne zaman delmiş amcamın sırtını.
Dik dur diyorum yine kendime, düşünürken eğilmişim.
Gözlerden uzak saklı bir dolu dert sırtlanmışım omzuma,
Düşünürken bakmışım boynum yerde, bakmışım bende kamburum.
Amcamı düşünürken unutmuşum bugün Çarşamba,
Cadılar alıp amcamın kamburunu sırtıma yapıştırmış.

14 mai 2010

Yani

Hayat bir hayal değilmi sanki,
İstediğim gibi tuşları değiştiririm,
Çünki ben, sadece ben yazıyorum
Ne istersem şu an, aklımdan geçen herşey benim.

Yok o yok. olmayan gelecekmi bilinmeyen o yok,
Ben yokum, sadece uçuyorum.
Ne önemi var geleceğin, olmayan o ki,
Gelecek dediğin ölüm değilmi?

Dans etmek şimdi sadece hiçbir şey umrumda değil,
Gibi gibi, sanki sanki, mesela mesela,
Farz ediyorum, hadi umuyorum yeniden,
Gerçekten, neden, neden?

Ölüm ölüm dediğin nedir ki gülüm ha?
Bildiğin hayatın tek parçası,
Hayatın tek gerçeği kahr etsin!
Bugünmü ölsem ben?

Ah be ne istedim ne oldu?
Ne sen varsın ne benim içimdeki ben,
Ne annem, ne babam, kimse
Kimse kurtaramaz artık beni, beni benden.

Gel de, silelim geçmişi,
Bana yapılan ihaneti, sonu olmayan işareti,
Silelim yokluğu, varlığı, ben olmayan beni,
Silelim benden öte sensizliği.

Kim ne anlar, ben anlamazsam,
Kim ne bilir içimdeki fırtınayı,
Başkadır o, acımazısdır o,
Bu gece bırakalım da göz yaşları utanmasın.

Ah anladıysam ben taş düşsün taa kafama,
Ah anladıysan sen anlat beni bana ,
Yani işte, şöyle, böyle,
Yani, ne biliyim, öyle yani.