Avant de repartir

Voilà 10 jours que nous sommes en route pour notre trip improvisé, dernier de la foulée, aventureux parfois, parfois décevant, et je prends le temps d'expérimenter toujours des nouveautés.

Un autre allemand assis dans le cyber tente malgré les coupures de courant de discuter sur le net avec son ami.

Quant a moi, quel agonie! je paye pour mes pots cassés! mes désirs et ma curiosité!

Bon, il faut une fin a cette histoire, cette petite intra-guerre et ce partage blogique.

Il y a des moments inoubliables, parfois quand on se retourne tout a été emporté et il ne reste plus que des bribes, des flash qui reconstruisent le passé. Tout me revient, comme à l'époque avec une cassette, au moins on pouvait rembobiner c'était plus fun. Ma cassette se rembobine au ralenti. L'inde fera partie d'un gros flash dans quelques temps, puis des visages, des paroles, des odeurs me renverront à elle et les 10 mois défileront dans ma tête, de mon arrivée à l'aéroport jusqu'à l'instant où j'écris et après. Après? voilà le problème. Comment écrire une fin sachant qu'il y a un après, là tout de suite sachnat qu'il y a encore la seconde qui vient...juste de passer

Et puis il y a ces choses constantes, dans n'importe quel endroit, ville, vie, elles restent là, ne changent pas, ces sentiments, les partages, les bons et mauvais instants...tout se répète, une boucle spatio temporelle...Comme si Ganesh s'était endormi sur le bouton du monde et ça répète et répète le même moment. Un bug matriciel ganeshien. On est pas sorti d'affaires, il faut le réveiller.