5 févr. 2010

Vara-non-si Cul-de-cata

Arrivées bien arrivées, oui mais où? Supposées atterrir à Udaipur, nous sommes (moi et Mama) à Varanasi en avance -de disons- 1 semaine, enfin un peu moins en enlevant les jours de train. Sinon, non-si vara si ou vara non, je ne sais toujours pas. C'est crade, j'avoue, ça pue je sais, c'est piégé de merdes de vaches, biquettes, chiots, et autres singes, oui c'est un peu le zoo... mais c'est Varanasi...la ville mystique ou l'on renait...Ma mère n'en peut plus, elle ne veut même plus manger...je tente de résister, il y a ces 3 jeunes anglais qu'on a rencontré dans le train quota touriste et qui sont plutôt sympas...quoi d'autre...le train quelle aventure...
De Mum baille à Va à na, si! Puis de Va pas à na, si si à Quel cul t'as.
ça ne se raconte pas, ça s'entend? prout, tchaiiiia, kanaaaa, faites du bruit! Les portables se mettent a chanter....en hindi...et fort, et au milieu de la nuit ou matin, et puis, et puis ? Quand toi t'essayes de dormir...Et puis il y a celui qui crache ses tripes, on ne sait où, je ne regarde pas car je me cache le visage, et qui pète! Qui pète, qui fixe comme une vache fixe le train - dit un proverbe de chez nous- qu'est-ce que j'aimerais lui casser la tronche. Je cache la mienne.
Ahhh le train, tr1, tiens voilà du boudin! Pas comme le raj qu'a pris ma cops Gaga, celui là est particulièrement cra-cra, puisqu'un rat a mangé nos bananes. Ta touille? Le rat, le mec qui pète, c'en est trop, on veut un 5 étoiles!

Revenons à Vara, noooon....J'abandonne les accents et me soumet à la bonne volonté du lecteur.
Les silk sarees...quelle ironie antagonique sinusoïdale de l'anachoreme, qu'ils se retrouvent ici a vara-silk city....j'aurais volontiers cru que la soie fusse nourrie à la bouse de vache sacrée...mais en fin.

Quand au liseur de bonne aventure qui j'en suis sure m'a maudite...je sais à l'avance ce qu'il va me dire. Je ne teste pas, il m'a approché avec une bonne tech qui nique mine de rien, mais merde je suis trop aseptisée a l'Inde, ses gri-gris, ses bip bip! But where are you from exactely? your gueule! et ses surprises pour sourire aux échanges bizarroïdes, je ne souris plus, ou je me force, car c'est trop cher pour moi liseuse de budget. Enfin, karma mauvais je crois puisque je n'arrête pas de tomber, et je viens de le refiler à ma mère.

Vara sin city pour en finir, nous en aura montré de toutes les couleurs. Le noir des corps qui brûlent, celui des déchets, le rouge des fronts qui se plissent, l'orange des sadous, sadoux, sado? Le vert du lassi, le blanc des sols en marbre et le bleu des plafonds de chez I-ba. Très bons momos d'ailleurs. Momo, mama et moi en suite pou l'avant fermeture.

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